Cette infographie résume les collusions très fortes qui existent dans notre système entre : les élus, les médias et les pouvoirs de l'argent.
L'électeur n'a qu'une illusion de choix. Notre système n'est qu'une illusion de démocratie : Une démocratie de marché qui sert d’alibi à la toute puissance du capital.
On nous répète toujours que
Démocratie = Election ....
Étymologiquement,
la Démocratie est le pouvoir (Kratos) du peuple (Demos).
Dans une vraie Démocratie, le peuple écrit lui même les lois, sans passer par des représentants.
Nos républiques modernes sont en fait des oligarchies (pouvoir d'un petit nombre) ploutocratiques (pouvoir de l'argent).
Les élections permettent aux pouvoirs de l'argent d'acheter le pouvoir politique (par le financement des campagnes et le contrôle des principaux médias). C'est plus enviable qu'une dictature ou une monarchie, mais encore bien loin d'une Démocratie.
Les puissances de l'argent (banques, multinationales, finance, ...) corrompent largement les politiques, financent leur campagnes, détiennent ou financent les principaux médias (presse et TV). Ces derniers forgent largement l'opinion publique dans une doctrine pro-libérale dure, défavorable aux peuples.
Droite et "gauche" appliquent des politiques néo-libérales rigoureusement identiques, tout en agitant le chiffon rouge de l’extrême droite pour bloquer tout mouvement politique alternatif et assurer une alternance d'apparat.
Il ne faut pas pour autant attendre de miracle des partis "anti-système". Il n'y a rien à attendre des partis politiques : Extrême droite et vraie gauche, n'ont simplement pas encore fait la démonstration de leur incompétence et de leur conformisme.
Tant que l'élection restera le moyen central d'accès au pouvoir, les partis serviront avant tout leurs intérêts électoraux, par un populisme primaire d'un coté et le soutient aux mécènes de leurs campagnes de l'autre coté.
Dans une vraie démocratie, la constitution, écrite par le peuple, instaurerait le pouvoir direct de celui-ci (par référendum d'initiative populaire, démocratie directe, assemblées de citoyens tirés au sort) et affaiblirait la place de l'élection.
L'indépendance des médias y serait aussi garantie, par un financement indépendant et transparent et l'interdiction aux banques, marchands d'armes et autres industriels de détenir des médias.