Le référendum d’initiative citoyenne : condition nécessaire de la démocratie
Je milite pour une démocratie directe, à la Suisse, et pour l'instauration du RIC (référendum d'initiative citoyenne) pour initier et bloquer des lois ou révoquer des élus. Je ne considère qu'une nation privée de ce mécanisme élémentaire ne mérite pas le qualificatif de "démocratie". La plupart des gens avec qui j'en discute sont favorables à ce mécanisme mais m'opposent souvent cette réserve :
"Les gens n'ont pas le temps de s'intéresser aux sujets, et vont de lasser de devoir voter tous les WE"
Les suisses aux-même confirment cette crainte et parlent d'une dérive à la motivocratie. Les votations sont biaisées; les petits vieux qui ont le temps de voter y sont sur-représentés. Le résultat des votations est aussi sensible aux propagandes de tout bord : les campagnes pour le oui / le non ne sont pas encadrées.
Une solution ? Rotation d’astreintes, vote obligatoire
Ce défaut me parait pourtant facilement dépassable : Pourquoi ne pas organiser une rotation de la population sur les 52 semaines de l'année ? Chaque citoyen serait astreint, par avance, à un dimanche par an, pour voter sur tous les referendum présentés cette semaine. Le vote serait obligatoire, avec possibilité de vote blanc et de procuration.
Des dossiers avec avis contradictoires leur seraient communiqués par avance, pour qu'ils puissent librement forger leur opinion.
Chaque question serait ainsi tranchée par 1/52e de la population : un échantillon aléatoire parfaitement représentatif de la population.
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